La séance d’ouverture a été marquée par le discours du ministre kazakh des Affaires étrangères Kaïrat Abdrakhmanov devant les deux délégations, rassemblées dans une même pièce.
La rencontre »est une démonstration claire des efforts de la communauté internationale vers un règlement pacifique de la situation en Syrie », a affirmé Kaïrat Abdrakhmanov, lisant une déclaration du président kazakh Noursoultan Nazarbaïev.
« Le seul chemin pour régler la situation en Syrie doit être celui des pourparlers fondés sur une confiance et une compréhension mutuelle », a-t-il assuré.
« La première session des négociations ne sera pas en face à face car le gouvernement syrien n’a pas respecté jusqu’à présent ce à quoi il s’est engagé dans les accords du 30 décembre » qui avaient instauré un cessez-le-feu en Syrie, a déclaré, pour sa part, Yehya al-Aridi, l’un des porte-paroles de la délégation des rebelles.
A travers l’organisation de la rencontre, les organisateurs ont pour principal objectif de renforcer ce cessez-le-feu qui a mené à une réduction des violences malgré des violations régulières en Syrie.
En mars 2011, un mouvement de protestation pacifique sans précédent contre le régime syrien a été réprimé par l’armée syrienne et a dégénéré en guerre civile puis en conflit international qui a fait plus de 310.000 morts en Syrie.